Comment se passe la prise en charge orthopédagogique ?

Le suivi orthopédagogique a pour but de révéler les clefs de l’apprenant, pour l’aider à atteindre son plein potentiel. Les objectifs et la durée du suivi sont adaptés selon la demande, les besoins et les disponibilités de l’apprenant. Un suivi est toujours sur-mesure !

Si vous vous demandez à quoi vous attendre, voici les grandes lignes de la prise en charge en orthopédagogie :

1. Entretien préalable (anamnèse) : cet entretien d’environ 1h30 est obligatoire pour débuter le suivi. Il est réalisé en présence des parents et de l’enfant. Pour bien comprendre le contexte de l’apprenant, je vous questionne sur différents points et vous demande les bilans réalisés (notamment si des bilans neuropsychologiques ou orthophoniques ont été réalisés). Cette séance (comme l’ensemble du suivi) est menée sans jugement de valeur sur votre parentalité, l’objectif est d’avoir un portrait au plus juste de l’apprenant pour pouvoir adapter le suivi.
2. Observations et plan d’intervention : dès le début du suivi nous débutons le travail et je fournis des apports explicites à l’élève. Deux ou trois séances serviront à récolter les éléments pour établir un plan d’intervention adapté à l’apprenant et des objectifs pertinents, en rapport avec la demande intiale. J’observe particulièrement les compétences pédagogiques et exécutives de l’apprenant.
3. En remédiation, sur la base de la demande initiale et du plan d’intervention :
   • On apprend de manière explicite
   • On entraîne les compétences et qualités sereinement en utilisant des supports ludiques
   • On transfère les compétences et qualités vers des tâches scolaires
   • On communique avec les parents et les professionnels autour de l’apprenant. L’objectif est une prise en charge globale. A ce titre, les parents ont un rôle majeur dans le suivi, et les résultats seront d’autant meilleurs qu’ils s’investissent dans la prise en charge !
   • La prise en charge se termine lorsque le ou les objectif(s) sont atteints pour l’apprenant. Il a les clefs de son autonomie, connaît désormais plein d’outils pour gérer ses émotions à l’école, pour mémoriser ses cours efficacement… Lorsque la sérénité, l’enthousiasme et les compétences sont là, l’orthopédagogue n’est plus nécessaire.