Qui suis-je ?

Connais-toi toi-même… pour bien apprendre

Sophie bébé lisant

J’ai été une bonne élève. Peu d’obstacles sur le parcours de ma scolarité, de bons bulletins, quelques facilités, et des études longues (classes préparatoires, Sciences Po)... Alors, pourquoi me sentir si investie par la problématique de l’apprentissage ?

D’abord, parce que j’ai toujours vu que le système éducatif était déficient. Un système dans lequel les élèves en difficulté, qui ne rentrent pas dans le moule, sont laissés de côté. Un système qui n’a rien à voir avec la méritocratie ou l’égalité des chances, mais plutôt avec la chance tout court. Aux concours des grandes écoles, les filles et fils de familles aisées arrivent avec un bagage culturel que les autres (ceux qui n’ont pas grandi entouré de livres dans une famille bilingue qui a vécu dans 3 pays différents) doivent rattraper s’ils veulent avoir leur chance. Et comme l’injustice et moi, ça fait deux, être témoin de ce système défaillant n’a fait que renforcer ma volonté de tout rendre accessible, pour que chacun puisse développer son potentiel.

Sophie Andriol à la conférence IAS 2019

Ensuite, parce que j’ai toujours été fascinée par la pédagogie, l’acte de transmettre, et surtout par la lueur dans le regard d’une personne qui, tout à coup, comprend. Et puis, cela a été renforcé par mes amis ou collègues de bureau qui me répétaient “tu es super pédagogue !”. Je chéris le souvenir d’une enfant de 4 ans, à qui j’ai appris à nager. Elle est arrivée le premier jour et s’est aggripée à moi dans l’eau. Quelques séances plus tard, elle plongeait (en souriant) récupérer des anneaux au fond de l’eau ! Le souvenir de cette enfant, c’est celui de la magie de l’épanouissement, qu’un peu de patience et de présence ont rendu possible. De la bienveillance, des activités qui stimulent l’enthousiasme et qui amènent à repousser les limites de ce que l’on pensait être capable de faire   c’est un résumé de ma manière d’être pédagogue. Et enfin, à la faveur d’un cheminement personnel et d’une réorientation professionnelle qui allait de soi. De cheffe de projets pour une ONG dans le domaine de la santé, qui cultivait la formation en tant que “hobby” (c’est-à-dire comme formatrice bénévole pour la Croix-Rouge française), j’ai fait le grand saut du changement de cap lorsque j’ai compris que ma voie étaIt celle de l’accompagnement pour aider ceux qui rencontrent des difficultés d’apprentissage à les surmonter. Pour me permettre d’aller vers ceux qui rencontrent plus d’obstacles, au-delà de ma certification en orthopédagogie avec l’EFO, j’apprends. J’apprends la langue des signes, depuis plus de deux ans. Je me forme à la prise en charge adaptée à l’autisme. J’apprends des techniques de méditation et de remédiation par le corps. Je me forme à la psychologie.

Sophie Andriol

Aujourd’hui, je suis orthopédagogue pour pallier un système adepte de la “taille unique” : pour offrir des outils concrets à ceux qui se sentent mal-adaptés, “trop” ceci ou “pas assez” cela. Je suis orthopédagogue pour accompagner sur le chemin de la connaissance de soi, à la découverte de chaque potentiel, pour révéler les clefs propres à chacun. Je suis orthopédagogue pour vous aider à apprendre à apprendre et à transcender vos barrières. Je suis orthopédagogue, et je me réjouis de pouvoir partager ma passion avec vous.